Comportements à risques

LE SUR-ENGAGEMENT NE PEUT ETRE CONSIDERE COMME LA CAUSE PRINCIPALE DU SYNDROME D’EPUISEMENT PROFESSIONNEL.

Nous consacrerons bientôt une page-glossaire à l’engagement, au sur-engagement ainsi qu’au vocabulaire associé à cette maladie.

Pour l’heure, sachez que les témoignages qui nous parviennent indiquent que ce profil professionnel sur-engagé est assez marginal. Se focaliser sur ce profil de salariés sur-investis reviendrait à stigmatiser les malades et surtout à oublier la responsabilité de l’employeur.

Sans attendre la reconnaissance de la maladie, sachez qu’il est possible de détecter un comportement à risques : que le collaborateur se sente investi d’une mission ou qu’il y ait malveillance ou négligence de la part de la hiérarchie, un salarié qui oublie la fatigue et qui n’a pas conscience de ses limites devrait inquiéter ses collègues et son manager.


AFBO-TEAM WORKING

 

Bien entendu, la vie de l’entreprise est rythmée par des moments forts (séminaire de ventes, salon international) qui impliquent des « pics de production » mais ces évènements doivent rester exceptionnels, ces périodes de surcharge ne doivent en aucun cas devenir une norme :

. un surinvestissement qui s’installe dans la durée est un comportement à risques,
. les phases de récupération sont absolument nécessaires afin de recharger ses batteries,
. la pénibilité est d’autant plus grande si le travail est subi, si le surinvestissement est encouragé.

Si vous ne pouvez pas vous accorder des pauses sur votre lien de travail, si votre manager ne vous accorde pas les congés, c’est qu’il y a un véritable problème. L’entreprise est responsable de la sécurité et de la santé des salariés, ne l’oublions pas.


N’hésitez pas à témoigner en toute confidentialité ou à nous demander des conseils : nous contacter

 

Dernière mise à jour le 31 décembre 2014.